jeudi 29 janvier 2015

La vérité sur la couche jetable

Bon ok, je vous fais la promo des couches lavables, mais finalement, qu'y a-t-il de si mauvais dans une couche jetable ? (Mise à part leur impact écologique colossal bien sûr)

On va surtout parler de la santé de nos petits trésors !

J'ai vu hier une émission très connue: E=M*, et de quoi parlaient-ils ? des couches et protections hygiéniques jetables bien sûr ! et ça m'a hérissé le poil tout du long ... "et une super méga absorption" par ci, et "une sensation de fesses au sec pendant quarante douze heures" par là ...
Mais par contre, leur composition exacte, pas un mot ! Bien sûr, les "experts" qui étaient interrogés travaillaient (oh tiens surprise !) chez P&G... (oui je sais, c'est ma multinationale préférée ^^) !
Comment prendre leur propos au sérieux ? pas possible, désolé.

Donc rétablissons la vérité, s'il-vous-plait !

OUI, je ne vous le cacherai pas, les couches jetables ont une grosse capacité d'absorption, et OUI, bébé se sentira plus au sec (d'ailleurs tellement au sec, qu'en général, les bébés en couches jetables sont propres plus tard que ceux en couches lavables).
MAIS, à quel prix ? Au prix de 50 produits chimiques au contact des fessiers de nos loulous, et de fortes irritations dûes aux frottements des matières plastiques et hermétiques ...

Premier accusé: Le polyacrylate de sodium
C'est ce fameux noyau super méga absorbant des couches jetables. Il a été retiré des tampons hygiéniques en 1985 à cause de sa dangerosité, mais pas des couches ! Il a été associé au syndrome du "choc toxique", et il est "recommandé" de ne pas déchirer une couche jetable car l'inhalation de cette poudre et le contact avec les yeux peut être dangereux.

Deuxième accusé: Le benzol
Produit reconnu cancérigène, trouvé dans le gel des couches jetables en 1988 par le magazine écologique allemand öko Test.

Troisième accusé: dioxines et furanes
Substances extrêmement toxiques. Leur présence résulte du blanchiment au chlore des couches jetables. 17 dioxines parmi les 200 répertoriées sont considérées comme cancérigènes sur le long terme par l'OMS. Elles peuvent être absorbées par la peau et se concentrent dans les cellules graisseuses.

Quatrième accusé: le TBT (tributyl-étain)
Il a été mis en évidence par Greenpeace en 2000. Même en très faible concentration, il peut nuire au système immunitaire de l'homme et endommager son système hormonal.


Cinquièmes accusés: les composés volatiles (toluène, éthylbenzène xylène, et dipenthène)
Ces composés peuvent provoquer de l'asthme.

Sixième accusé: l'effet de serre (si si je vous jure!)
Dans une couche jetable, il y a moins d'air qui circule (voir pas du tout), car l'enveloppe plastique est entièrement hermétique, elle ne laisse pas respirer la peau (contrairement aux couches lavables qui sont respirantes). La température à l'intérieur de la couche y est donc très élevée ! ce qui devient un terrain très fertile pour la prolifération bactérienne. Même lorsqu'ils ont mouillé leur couche, celle-ci semble sèche au toucher (miracle de Pamprout !). Mais elle l'est !! Du coup, on a tendance à changer bébé moins souvent, vu la multiplication des dépenses que les changements fréquents entraînent.

Septième et dernier accusé: Les parfums
L'érythème fessier du nourrisson, très répandu, coïncide avec l'apparition des couches jetables. Certains bébés développent des allergies aux produits chimiques utilisés dans la fabrication de ces couches, notamment aux parfums (très agressifs pour la peau).


Bon, je vais m'arrêter là, c'est déjà pas mal.


Alors certes, les quantités sont inférieures au seuil de dangerosité fixés par les organismes internationaux. Mais peut-on être convaincu que ces "normes" sont bien adaptées dans le cas de contact intime et permanent pendant 2,5 ans pour des organismes très jeunes dont la peau est particulièrement perméable ?
Est-on certain que le profit et le côté "rentable" du commerce des couches jetables n'a pas joué un rôle dans l'établissement de ces normes ?


Moi, j'ai vite fait mon choix !






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